C’était lors d’une belle soirée où mes parents n’étaient pas là. Je voulais en profiter pour inviter mon copain chez moi pour que nous soyons seuls, enfin. Il ne devait pas tarder à arriver, j’étais tellement nerveuse, qu’allait-il arriver? J’étais dans ma chambre, assise sur mon lit, attendant que Karl arrive. C’était mon copain depuis trois mois. Il avait les cheveux bruns alors que les miens sont blonds, ses yeux étaient bruns alors que les miens sont verts. Une des choses que nous avions en commun, c’est que nous aimions les sports. Karl jouait au hockey, au football et au basket-ball. Moi, j’étais «cheerleader» pour l’équipe de football et je faisais de la natation. Le carillon sonna enfin, Karl était arrivé. Je descendis rapidement les escaliers pour lui ouvrir la porte. Qu’il était beau ce soir! Il entra, me regarda et m’embrassa.
On monta jusque dans ma chambre. On s’embrassa encore et encore, jamais je n’avais encore embrassé quelqu’un avec tant de passion. J’étais tellement heureuse d’être dans ses bras. C’est alors qu’il me dit : «Je t’aime Katherine!» Mes yeux se remplirent de larmes, je lui répondis par un baiser. Il me prit dans ses bras et me déposa sur le lit. Il commença à déboutonner ma chemise. Une partie de moi voulait qu’il arrête, mais je ne voulais pas qu’il me trouve allumeuse, alors je l’ai laissé continuer.
Cela a duré un bon 15 minutes avant qu’il ne se décide à enlever son chandail. C’est là qu’il commença à descendre ses mains, tout en continuant de me donner des baisers et qu’il enleva mes pantalons. Alors, je le repoussai. À ce moment il me prit par les poignets et me plaqua contre le lit. Je voulus crier, mais il m’en empêcha en mettant ses lèvres sur les miennes. Je me débattis violemment, mais il était bien plus fort que moi. Je voulais m’en aller, je le haïssais tellement. Pourquoi faisait-il ça? Peut-être que je n’aurais pas dû l’inviter chez moi, cela ne se serait pas produit.
J’étais à moitié nue. Je pus me défaire de son étreinte et sortir de ma chambre, descendre l’escalier à toute vitesse. Je l’entendis me crier que j’allais regretter d’être partie comme ça. Je me mis à pleurer, j’avais tellement honte de moi. À ce moment, je m’étais enfermée dans la salle de bain…
C’est là que j’entendis ma mère me dire de rhabiller mes «Barbies» et de monter me coucher.